Y a-t-il eu une ingérence étrangère dans les élections de 2021 ? C’est ce que dit un nouveau rapport – National

Aucune ingérence étrangère n’a «menacé la capacité du Canada à tenir des élections libres et équitables» en 2021, selon un rapport d’éthique conçu pour informer les Canadiens en cas de menace contre les élections fédérales de 2021.

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Mais il y a eu des tentatives d’ingérence dans les élections qui n’ont pas atteint le seuil pour qu’un groupe d’experts chargé de surveiller les risques préélectoraux signale ces tentatives au public, a averti l’analyse.

La découverte fait partie de l’analyse du protocole public sur les incidents électoraux critiques (CEIPP), qui est gérée par un groupe de hauts fonctionnaires fédéraux qui travaillent aux côtés des agences de sécurité nationale.

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Morris Rosenberg, un ancien haut fonctionnaire, a été choisi par la fonction publique pour rédiger le rapport indépendant.

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Rosenberg a également été PDG de la Fondation Trudeau de 2014 à 2018.

Dans son rapport, Rosenberg note que le gouvernement du Canada « n’a identifié aucune ingérence étrangère qui menaçait la capacité du Canada à tenir des élections libres et équitables ».

“Cependant, les agences de sécurité nationale ont détecté des tentatives d’ingérence étrangère, mais pas suffisamment pour avoir atteint le seuil d’atteinte à l’intégrité de l’élection”, ajoute le rapport.

Le comité a cité le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CST), l’une des agences de renseignement du Canada, qui, selon lui, a trouvé “très probable” que les électeurs canadiens subiraient “une certaine forme de cyber-ingérence étrangère avant et pendant les élections fédérales de 2021”.


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Cette cyberactivité, selon le rapport, a été principalement attribuée à des acteurs étatiques – en particulier la Chine, la Russie et l’Iran.

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Alors que les médias sociaux sont une “très grande source du problème”, le problème n’est pas exclusif à ces plateformes, selon le rapport. Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a déclaré la commission, est “préoccupé par l’utilisation par des acteurs étatiques hostiles de toutes les formes de médias comme outil d’ingérence étrangère”.

Le rapport conclut que la nature des menaces contre le Canada « évolue ».

“Il devient de plus en plus clair que l’ingérence électorale n’est qu’un aspect d’une série plus large de menaces contre les institutions démocratiques du Canada”, a-t-il déclaré.

“Comme indiqué précédemment, les objectifs à moyen et long terme des efforts d’intervention étrangère comprennent la réduction de la confiance du public dans les institutions démocratiques, l’augmentation de la polarisation, la réduction de la confiance dans les médias et la promotion des intérêts stratégiques d’un État étranger.”

Cela comprend des activités telles que « cibler des élus pour faire avancer les intérêts d’États étrangers », ainsi que « encourager les individus à agir en tant qu’agents d’États étrangers » et « menacer les membres des communautés de la diaspora ».

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Les libéraux ont ignoré l’avertissement du SCRS concernant le candidat de 2019 accusé dans une enquête sur l’ingérence chinoise: sources

Ces actions, selon le rapport, ont lieu “bien avant le début de la campagne électorale”.

Au cours des derniers mois, Global News a rapporté un certain nombre d’allégations de tentative d’ingérence chinoise, à commencer par un rapport du 7 novembre 2022 selon lequel des responsables du renseignement canadien ont averti Trudeau que la Chine visait prétendument le Canada.

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La campagne massive d’ingérence étrangère comprendrait le financement d’un réseau secret d’au moins 11 candidats fédéraux se présentant aux élections de 2019, selon des sources de Global News.

Le 21 décembre 2022, Global News a rapporté qu’un document de sécurité nationale non expurgé de 2020 alléguait que Pékin avait utilisé un vaste réseau de groupes communautaires pour dissimuler le flux d’argent entre les responsables chinois et les membres canadiens d’un réseau d’ingérence électorale, le tout dans le but de faire avancer son propre programme politique dans la course fédérale de 2019. .

Puis, le 8 février 2023, Global News a rapporté que les responsables de la sécurité nationale avaient rédigé un avertissement à Trudeau et à son bureau plus d’un an avant les élections fédérales de 2019, alléguant que des agents chinois « aidaient les candidats canadiens à se présenter à des élections politiques », selon à un document du Bureau du Conseil privé vu par Global News.

– avec des fichiers de La Presse canadienne et de Global News Sam Cooper, Aaron D’Andrea

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